Moudon n’a pas échappé à une nouvelle règle qui veut que seules les bêtes de très bonne qualité se négocient pour la garde quand les prix sont bas.
Les dernières ventes aux enchères n’ont pas donné les résultats escomptés, loin s’en faut. La déception s’affichait même sur le visage des vendeurs, les acheteurs n’étant eux-mêmes pas au rendez-vous, ou n’ayant pas su profiter de l’occasion d’acquérir de très bonnes vaches à des prix très bas en comparaison de la fin de l’année dernière.
Quoi qu’il en soit la situation devrait se redresser dans les prochains jours, avec le soleil et la douceur qui va faire pousser l’herbe dans les prés. On parle aussi beaucoup des quotas imposés aux producteurs de lait de fabrication (Gruyère), quotas qui seront levés dans les prochains jours. Tout cela devrait redonner des couleurs à un marché en pleine déprime !!
Moudon n’a pas échappé à une nouvelle règle qui veut que seules les bêtes de très bonne qualité se négocient pour la garde quand les prix sont bas. Une génisse vêlée doit afficher largement au-dessus de 30 kg de lait, et une deuxième lactation être au-dessus de 40 kg de lait pour afficher de bons prix au-dessus de 3200 CHF. Les vaches aux résultats moyens ont peine à trouver preneur autour de 2800 CHF. Beaucoup d’invendues en ce mois de mars 2018, alors que l’offre est plutôt abondante, comme le veut la saison.
Pourtant, à Moudon, une bonne jeune vache, appartenant à un éleveur qui arrête la production de lait, a tout de même frôlé les 4000 CHF, mais pour un billet bleu et peut-être une question d’orgueil, l’affaire ne s’est pas faite. Cette grande vache RH vêlée du deuxième veau avec son beau pis et près de 40kg de bon lait aurait certes dépassé les 4000 CHF il y a quelques mois.